La vie avec le diabète n’est pas un long fleuve tranquille… Nous allons aborder ici une question parfois douloureuse : celle de l’hospitalisation, et en particulier l’hospitalisation en urgence. Environ un tiers des personnes vivant avec le diabète, quel que soit le type, devront avoir recours à une hospitalisation (soit pour une urgence, une chirurgie, un bilan, etc.) dans l'année. Que ce soit lors de la découverte de la maladie, d’une hypoglycémie ou encore en raison d’une complication, l’hospitalisation est toujours un moment difficile. Comment faire pour que cette épreuve se déroule le mieux possible, et surtout pour la surmonter ?
LA PRÉPARATION
Tout d’abord, quelques petits conseils pratiques. Ce n’est pas parce que l’hospitalisation est urgente, et donc imprévue, que l’on ne peut pas s’y préparer. C’est certain, dans le stress, vous oublierez les informations les plus importantes pour l’équipe de soins qui parfois ne vous connaît pas. Il peut être utile d’avoir chez soi un dossier préparé comprenant les dernières ordonnances, bilans et comptes-rendus médicaux. Pratique, la carte de diabétique, que vous pouvez porter sur vous, contient un certain nombre d’informations importantes.
À L’HÔPITAL
Ce n’est jamais facile d’être à l’hôpital, et cela peut devenir un véritable traumatisme psychologique. L’important est de savoir demander de l’aide, et savoir s’entourer. Faites appel à vos amis, à votre famille, et essayez de relâcher un peu la pression. Avec les soignants, il faut parler ! De nombreuses hospitalisations sont vécues difficilement à cause de simples malentendus avec les équipes de soins. Profitez de l’hospitalisation pour dire tout ce qui ne va pas, et poser toutes les questions qui vous viennent !
LA REPRISE DU TRAVAIL
En particulier lors de longues hospitalisations, le retour à la vie quotidienne est parfois difficile à gérer. N’hésitez pas à demander conseil autour de vous, ainsi qu’à votre médecin. Tout est une question de juste milieu : ne vous lancez pas à corps perdu dans votre travail, une hospitalisation, quelle qu’en soit la raison, nécessite une petite période de convalescence.
SURMONTER L’ÉPREUVE
Après une hospitalisation difficile, il est normal d’avoir du mal à s’en remettre pendant quelques temps. Mais l’hospitalisation est toujours riche d’enseignement. Il faut essayer de bien comprendre ce qui s’est passé pour éviter de futurs incidents. Il faut faire de ces épreuves une force, ce qui vous permettra avec le temps de vous accoutumer à ces situations.
On sait que, lorsqu'on est en surpoids, la perte de poids a des bienfaits sur le bien-être, sur le taux de cholestérol et diminue le risque de maladies cardiovasculaires. Mais elle a d'autres bienfaits santé que l'on connaît moins...
En effet, en surpoids, les articulations, en particulier des genoux, des hanches et du dos subissent plus de pression. La perte de poids diminue la tension sur ces articulations, réduisant donc les symptômes de l'arthrose.
Lorsqu'on est en surcharge pondérale, l'amincissement permet d'être plus mobile, plus flexible et apporte une meilleure indépendance physique en prenant de l'âge.
Il est aujourd'hui possible d'être traité par chimiothérapie à domicile avec les mêmes garanties d'efficacité et de sécurité qu'à l'hôpital. En effet, de plus en plus de traitements anti-cancéreux sont disponibles par voie orale et certaines chimiothérapies par voie intraveineuse peuvent être administrées à domicile.
Quand on est traité pour un cancer, il est nécessaire de se rendre régulièrement à l’hôpital, pour des consultations et des examens de contrôle, mais également pour recevoir son traitement : chimiothérapie par voie intraveineuse, radiothérapie ou les deux.
Il existe cependant des alternatives qui permettent aujourd’hui de prendre le traitement à domicile. Cela constitue un avantage certain. Tout d’abord, on évite les temps de transport et d’attente, qui peuvent être fatigants. Par ailleurs, on reste dans son environnement personnel et familial, ce qui peut être plus réconfortant. Ceci, tout en restant suivi régulièrement par son médecin.
Comment protéger sa peau
Si vous ne désirez pas avoir des rides et une peau prématurément vieillie, alors il faut prendre immédiatement soin de votre peau. Pour lui garder un aspect frais et sain, il convient de suivre les conseils suivants.
La protection de la peau est à la mode. Voici quelques moyens de prévenir le cancer de la peau.
Personne n’a envie de rester à l’intérieur quand il fait beau. Pour s’exposer au soleil, il faut donc faire preuve de bon sens et d’intelligence. LA PROTECTION EST UNE PRIORITÉ. Découvrez comment vous pouvez vous protéger du soleil.
RÉDUISEZ votre exposition au soleil entre 11 et 16 heures et lorsque l’indice UV est supérieur à 3.
COUVREZ-VOUS avec des vêtements amples et restez à l’ombre.
PORTEZ un chapeau à larges bords et des lunettes de soleil.
UTILISEZ UN ÉCRAN SOLAIRE AYANT UN FPS DE 30 ou plus et réappliquez votre écran solaire conformément aux instructions.
ÉVITEZ complètement les lampes solaires.
L’observation de la peau, une bonne précaution
S’ils sont détectés suffisamment tôt, la plupart des cancers de la peau peuvent être guéris.
A partir du 1er janvier 2018, en plus des vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite, les enfants devront obligatoirement être vaccinés contre la coqueluche, l’haemophilus influenzae b, l’hépatite B, le méningocoque C, le pneumocoque, la rougeole, les oreillons et la rubéole.
Pour faciliter votre perte de poids de manière durable, voici quelques conseils à suivre :
Priorisez une alimentation riche en protéines et en bonnes graisses, tout en réduisant les sucres : Optez pour des viandes maigres comme le poulet et le poisson, des légumineuses et des sources de graisses saines comme l'huile d'olive et les poissons gras.
Mangez 5 à 6 petits repas par jour au lieu de 3 gros repas : Cela vous permettra de maintenir votre énergie tout au long de la journée et de réduire les fringales.
Ne sautez jamais de repas : Sauter des repas peut perturber votre métabolisme et entraîner une prise de poids à long terme.
Évitez les plats et produits industriels : Ils sont souvent riches en additifs et en sucres ajoutés, ce qui peut compromettre vos efforts de perte de poids.
Assurez-vous de bien dormir : Le sommeil de qualité aide à réguler les hormones qui contrôlent la faim et le métabolisme.
Consommez du thé vert : Il est réputé pour ses propriétés brûle-graisses et ses bienfaits pour la santé.
Buvez de l'eau avant chaque repas et commencez par manger des fruits et légumes crus : Cela peut vous aider à vous sentir rassasié plus rapidement et à réduire votre consommation de calories.
Ajoutez du citron ou du vinaigre de cidre dans votre eau : Cela peut aider à réguler votre appétit et à favoriser la perte de graisse.
Adoptez une assiette équilibrée : Remplissez-la avec une demi-portion de légumes, un quart de protéines et un quart de glucides à faible indice glycémique.
Choisissez des aliments à faible indice glycémique : Cela peut vous aider à contrôler votre glycémie et à favoriser la perte de poids.
En suivant ces conseils et en adoptant une approche globale de la nutrition et de l'activité physique, vous pouvez perdre du poids de manière durable et améliorer votre santé générale.
Pourquoi un obèse a-t-il plus de risque d’être diabétique ?
Plus la quantité de graisse dans votre corps est importante, plus votre organisme a besoin d’insuline. Si votre pancréas n’arrive pas à produire assez d’insuline pour satisfaire ce besoin, alors vous développez un diabète.
Chez l’obèse ou la personne en surpoids, le diabète est donc bien la conséquence d’un excès de poids.
C’est pourquoi, toute perte de poids, même limitée, aura un effet bénéfique sur le diabète (ou le risque d’en développer un).
Combien y a-t-il d’obèses diabétiques ?
Une personne obèse a 3 fois plus de risques d’être diabétique qu’une personne non-obèse.
Quels sont les dangers du diabète ?
Un excès de sucre dans le sang expose en particulier :
aux maladies cardiovasculaires (hypertension artérielle, infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux, artérite des membres inférieurs), à des problèmes ophtalmologiques (cataracte, atteinte de la rétine), à un risque de plaies au niveau des pieds, à des atteintes rénales.
L’AVC est une atteinte d’une partie du cerveau, due soit à une rupture de vaisseau qui entraîne une hémorragie, soit à une interruption de circulation sanguine par un caillot ou une plaque de graisse.
Les conséquences d’un AVC peuvent être importantes : paralysie, perte de sensibilité.
Le pied diabétique présente un risque élevé de plaie, pour 4 raisons possibles :
perte de la sensibilité nerveuse (la douleur n’est plus ressentie), déformation du pied, avec appui exagéré sur certaines parties du pied, mauvaise circulation sanguine, sécheresse du pied, amenant notamment des crevasses au niveau du talon.
Il est possible, pour un médecin, d’évaluer chacun de ces paramètres, et donc de pratiquer, si nécessaire, une prévention utile qui empêchera la formation de plaie.
Un suivi médical régulier permettra de dépister au plus tôt un éventuel diabète ou de traiter correctement un diabète existant afin d’éviter les complications de cette maladie.
Quand penser au diabète ?
Si vous présentez un ou plusieurs de ces troubles, il est utile de consulter votre médecin traitant :
antécédents familiaux de diabète, adiposité abdominale, infections urinaires à répétition, intense fatigue, forte soif, urines fréquentes et abondantes, furoncles à répétition.
Le fait d’avoir une ou plusieurs personnes diabétiques dans sa famille augmente considérablement les risques de développer un diabète.
L’obésité abdominale est un excès de graisse au niveau du ventre.
Elle s’évalue principalement par la mesure du tour de taille.
Vous risquez de mettre en péril votre santé si votre tour de taille est :
Supérieur à 90 cm, si vous êtes une femme (en dehors de la grossesse), Supérieur à 100 cm, si vous êtes un homme.
Méthode de mesure du tour de taille :
Prenez un mètre de couturière, Mettez-vous debout, pieds légèrement écartés, poids réparti sur les 2 jambes, Prenez la mesure en plaçant le mètre à hauteur du nombril, Faites cette mesure lors d’une expiration douce.
Mais attention…
Généralement, le diabète ne se traduit par aucun symptôme : il faut donc le rechercher systématiquement en cas d’obésité.
Quels sont les examens à faire pour confirmer (ou non) un diabète ?
Le diagnostic de diabète se fait par une prise de sang qui permet de mesurer le taux de sucre dans le sang (glycémie).
Deux valeurs (au choix) permettent de confirmer un diabète :
soit une glycémie à jeun supérieure à 1,26 g/l (soit 7,1 mmol/l). Cette valeur devra être confirmée à 2 reprises, soit une glycémie, mesurée 2 heures après l’ingestion de 75 g de sucre, supérieure à 2 g/l (soit 11,1 mmol/l).
Que faire en cas de diabète ?
Le diabète doit être suivi part votre médecin, qui vous conseillera :
d’essayer, à votre rythme et selon vos possibilités, d’augmenter votre activité physique. Si vous ne savez pas très bien comment vous y prendre, reportez-vous à la partie « Bouger plus » du site, de perdre du poids (surtout l’excès de graisse au niveau du ventre). Une perte de poids, même minime, sera bénéfique à votre diabète.
En cas d’échec de ces deux premières mesures, la prise de médicaments pourra être envisagée. Dans la très grande majorité des cas, le traitement par injection d’insuline n’est pas nécessaire.
Par ailleurs, des règles diététiques particulières sont à suivre par toutes les personnes diabétiques. Votre médecin vous en informera.
Comment prévenir les complications du diabète ?
Les complications du diabète peuvent être prévenues en respectant les règles suivantes :
Contrôle régulier de la glycémie (quantité de sucre dans le sang), Traitement des éventuelles maladies associées (hypertension, excès de cholestérol), Arrêt du tabac, Soin attentif des pieds à cause du risque de plaies.
Dans tous les cas, un suivi médical régulier est nécessaire (tous les 6 mois environ).
Afin d’éviter l’apparition de plaies au niveau du pied, susceptibles d’évoluer gravement chez une personne diabétique, il est recommandé de :
vérifier régulièrement le bon état des pieds, traiter immédiatement toute mycose située entre les doigts de pied ou sur les ongles, éliminer les causes de frottement ou d’abrasion (chaussures mal adaptées etc…), hydrater les pieds secs avec une pommade hydratante non grasse.
Dans tous les cas d’apparition de troubles (lésions, rougeurs etc…) même mineurs, demandez conseil à votre médecin traitant.
Combien de kilos faut-il perdre pour ne plus être diabétique ?
Cela dépend des individus et de l’importance de leur masse grasse. En moyenne on considère que la perte de 5 à 10% de poids chez un individu obèse améliore significativement la situation du diabète.
Mais attention, il n’y a pas que le poids, le fait de bouger davantage aura également un impact positif et immédiat. Perdre du poids, oui, mais surtout bouger plus !
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Les informations et services disponibles sur obesite.com ne se substituent en aucun cas à la consultation des professionnels de santé compétents.
La plateforme téléphonique d'information « Canicule » est joignable du lundi au samedi, de 9h00 à 19h00 au 0800 06 66 66 (appel gratuit depuis un poste fixe en France). Ce numéro permet d'obtenir des conseils pour aider à supporter les fortes chaleurs et des informations utiles en cas de situation particulière.
En prévision de l'épisode de chaleur de cette semaine, voici un rappel des conseils simples à adopter par tous, mais surtout par les personnes fragiles les plus à risques (personnes âgées de plus de 65 ans, personnes handicapées ou malades à domicile, personnes dépendantes, femmes enceintes…) afin de lutter au mieux contre les conséquences de la chaleur :
- Buvez régulièrement de l’eau sans attendre d’avoir soif ;
- Rafraîchissez-vous et mouillez-vous le corps (au moins le visage et les avants-bras) plusieurs fois par jour ;
- Mangez en quantité suffisante et ne buvez pas d’alcool ;
- Évitez de sortir aux heures les plus chaudes et passez plusieurs heures par jour dans un lieu frais (cinéma, bibliothèque municipale, supermarché, musée…) ;
- Évitez les efforts physiques ;
- Maintenez votre logement frais (fermez fenêtres et volets la journée, ouvrez-les le soir et la nuit s’il fait plus frais) ;
- Pensez à donner régulièrement de vos nouvelles à vos proches et, dès que nécessaire, osez demander de l’aide ;
- Si nécessaire, demandez conseil à votre médecin traitant, tout particulièrement en cas de problème de santé ou de traitement médicamenteux régulier (adaptation de doses par exemple).
Un cancer du sein est une tumeur maligne qui se développe au niveau du sein. Il existe différents types de cancer du sein selon les cellules à partir desquelles ils se développent. Les cancers du sein les plus fréquents (95 %) sont des adénocarcinomes, qui se développent à partir des cellules épithéliales de la glande mammaire.
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme, représentant plus du tiers de l'ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme.
### Symptômes du cancer du sein :
- Une boule dans un sein : souvent non douloureuse, de consistance dure, avec des contours irréguliers.
- Des ganglions durs au niveau de l’aisselle (sous le bras).
- Des modifications de la peau du sein et du mamelon.
- Un changement de la taille ou de la forme du sein.
### Autres symptômes :
Si le cancer n’est pas diagnostiqué dès l’apparition des premiers symptômes, d’autres symptômes plus tardifs peuvent survenir, tels que :
- Des douleurs osseuses.
- Des nausées, une perte d’appétit, une perte de poids et une jaunisse.
- Un essoufflement, une toux et une accumulation de liquide autour des poumons (épanchement pleural).
- Des maux de tête, une vision double et une faiblesse musculaire.
### Traitements du cancer du sein :
Lorsqu'une anomalie est découverte lors d'un examen de dépistage ou qu'une personne présente des symptômes, plusieurs examens doivent être réalisés. L'examen anatomopathologique des tissus prélevés au niveau de l'anomalie établit le diagnostic de cancer du sein. Différents types de traitements peuvent être utilisés : la chirurgie, la radiothérapie, l'hormonothérapie, la chimiothérapie et les thérapies ciblées.
Le choix des traitements est personnalisé et adapté à votre situation. Plusieurs médecins de spécialités différentes se réunissent en réunion de concertation pluridisciplinaire pour discuter des meilleures solutions de traitements possibles dans votre cas, se basant sur des recommandations de bonnes pratiques.
L'équipe qui vous prend en charge comprend des professionnels de différentes spécialités, travaillant en collaboration pour vous offrir une prise en charge globale, comprenant tous les soins et soutiens dont vous pourriez avoir besoin, dès le diagnostic, pendant et après les traitements.
L'arthrose ou ostéoarthrite se manifeste par des douleurs au niveau des articulations causées par l'usure du cartilage et de l'articulation. Longtemps considérée comme une fatalité liée au vieillissement, elle ne bénéficie que de traitements destinés à soulager la douleur. Le genou, la hanche, la colonne vertébrale, le cou, les doigts ou la cheville peuvent être touchés. La recherche sur les causes de l'arthrose pourrait permettre demain de trouver de nouvelles armes contre cette maladie.
L'examen du malade : Lui seul est capable de définir les caractéristiques de la douleur ressentie et son "classement" en tant que douleur arthrosique mécanique ou non.
L'examen clinique :
Il consiste en l'examen des articulations douloureuses.
Il recherche :
- L'existence d'une douleur provoquée à la palpation ;
- Les déformations articulaires ;
- L'amplitude des mouvements restant possibles ;
- La présence d'un épanchement liquidien (genoux).
Traitement de l'arthrose :
Les mesures hygiénodiététiques : La mise au repos de l'articulation douloureuse est indispensable pendant les périodes douloureuses.
L'appareillage (orthèse) permet d'éviter les déformations et de soutenir l'articulation pour éviter la douleur. On l'utilise notamment pour la mise au repos de l'articulation dans la rhizarthrose (arthrose du pouce).
Il ne faut cependant pas que ce repos soit trop prolongé, car il est ensuite d'autant plus difficile de remobiliser l'articulation en cause.
En dehors des périodes très douloureuses, un exercice modéré est recommandé : pour les arthroses de la hanche, on conseille la bicyclette plutôt que la marche car cette activité sportive entretient la musculature en usant moins le cartilage de la hanche qui est déchargée du poids du corps. Pour l'arthrose de la colonne lombaire, certains mouvements de gymnastique sont contre-indiqués.
La perte de poids augmente considérablement le confort des patients. Il est démontré que l'amaigrissement des patients arthrosiques en surpoids retarde l'évolution de la maladie.
Depuis le 1er janvier 2018, 11 vaccinations sont obligatoires et conditionnent l'entrée en collectivité pour les enfants nés à partir du 1er janvier 2018. Il s'agit des vaccinations contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite (antérieurement obligatoires), la coqueluche, les infections invasives à Haemophilus influenzae de type b, l'hépatite B, les infections à pneumocoque, les infections invasives à méningocoque de sérogroupe C, la rougeole, les oreillons et la rubéole (tous antérieurement recommandés).
Nouveaux vaccins :
- Vaccins hexavalents contre diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite, Haemophilus influenzae de type b, hépatite B : un troisième vaccin est désormais disponible : Vaxelis® ; ses indications sont identiques à celles des autres vaccins hexavalents. En l'absence de données d'interchangeabilité pour l'ensemble des vaccins hexavalents, tout schéma vaccinal débuté avec un hexavalent doit être poursuivi avec le même hexavalent.
- Vaccins tétravalents contre la grippe saisonnière : trois vaccins grippaux tétravalents disposent d'une autorisation de mise sur le marché (AMM) ; il s'agit des vaccins : Influvac Tetra®, Vaxigrip Tetra®, Fluarix Tetra®.
Arrêt de commercialisation :
- Le vaccin rougeoleux monovalent Rouvax® n'est plus commercialisé actuellement et ne sera plus disponible à partir d'avril 2018. Actuellement, sa délivrance est réservée aux indications recommandées (nourrissons âgés de 6 à 11 mois devant être vaccinés dans un contexte de post-exposition ou de voyage en zone d'endémie).
On parle de « maintien à domicile » lorsque la personne âgée fait le choix de rester chez elle. Grâce à différentes aides à la fois humaines, matérielles et financières, la personne dépendante peut continuer à vivre dans son logement. Cette solution constitue une alternative au placement en établissement spécialisé de type maison de retraite ou Ehpad. Le maintien à domicile s’est fortement développé au cours de ces dernières années. Le placement en maison de retraite est désormais moins automatique. Avant toute prise de décision, il faut surtout évaluer l’état de santé de la personne âgée ainsi que sa situation financière. Bon nombre de solutions humaines et matérielles permettent aujourd’hui de faciliter le maintien à domicile.
Les infirmières libérales interviennent sur prescription médicale auprès des personnes âgées de plus de 60 ans, malades ou en perte d’autonomie, des personnes de moins de 60 ans handicapées ou atteintes d'une maladie chronique.
Leurs interventions auprès des personnes âgées ont pour objectif de prévenir la perte d’autonomie, d'éviter une hospitalisation, de faciliter le retour à domicile après une hospitalisation, de retarder une entrée dans un établissement d'hébergement. Ces interventions peuvent être de courte, de moyenne ou de longue durée selon l’état de santé et les besoins du patient.
Les infirmières libérales assurent les soins 7 jours sur 7 si besoin.
Les escarres touchent principalement les personnes alitées. Ce sont des plaies qui se forment de manière insidieuse car la peau se nécrose de l'intérieur. On trouve les escarres à des endroits spécifiques : par exemple le sacrum, les talons mais aussi parfois les coudes, la nuque ou le haut du crâne. Elles sont la conséquence d'une pression répétée au niveau des points d'appui. La peau est en première ligne et quand une escarre l'attaque, différentes couches peuvent être touchées en fonction de la gravité de la lésion. Chez une personne alitée ou en fauteuil, les couches de peau se retrouvent sous pression entre le lit ou le fauteuil et les os. Cette pression écrase les vaisseaux sanguins en profondeur et le sang n'irrigue plus les tissus qui vont très vite manquer d'oxygène. C'est ce qu'on appelle l'hypoxie tissulaire. Lorsqu'elle se prolonge, les tissus meurent et se nécrosent.
Deux heures suffisent à la formation des escarres. Mais ces dernières ne sont pas tout de suite visibles. Elles se développent d'abord en profondeur au niveau des muscles puis atteignent les différentes couches de la peau. Le premier signe visible est l'apparition de rougeurs en surface. Lorsque la peau se creuse, il est déjà trop tard car en profondeur les dégâts musculaires et osseux sont importants. Pour éviter d'en arriver à ce stade, la prévention est indispensable.
La prévention des escarres doit être systématique. Des mauvaises positions assises, couchées, voire des supports (par exemple des fauteuils roulants) inadaptés, peuvent favoriser la survenue d'escarres. Tout comme la baisse des défenses immunitaires chez certains patients. Lorsqu'une personne alitée a déjà fait des escarres, un suivi régulier est recommandé.
Les conseils pour prévenir les escarres : les massages répétés, l'utilisation d'un coussin qui permet de modifier les points d'appui, les changements fréquents de position limitent les risques de développer une escarre. Lorsque l'escarre se forme, elle provoque une importante destruction des tissus.
Près de 5 millions de Français souffrent du syndrome de l'intestin irritable (SII). Une pathologie qui impacte lourdement la qualité de vie. Ces dernières années, de nombreuses recherches scientifiques ont mis en cause les perturbations du microbiote intestinal dans l'apparition de cette maladie. En fait, certaines souches de probiotiques ont montré une réelle efficacité pour lutter contre les symptômes.
Probiotiques : des souches qui ne se valent pas
Dans ce contexte, le recours à une prise en charge par des souches spécifiques de probiotiques devient de plus en plus populaire parmi les patients. Par ailleurs, la recherche scientifique s'intéresse depuis de nombreuses années au rôle du microbiote dans le déclenchement du SII. Le Professeur Sabaté a travaillé sur ce sujet. "Il existe de nombreux mécanismes connus dans cette maladie dont certains sont liés au microbiote. Des perturbations de ce dernier, appelées dysbiose, peuvent en effet être à l'origine ou associées au SII."
Aujourd'hui, les probiotiques sont de mieux en mieux évalués et constituent une option thérapeutique sérieuse. Cependant, comme l'explique notre spécialiste, toutes les souches de probiotiques ne se valent pas. "Certaines ont fait l'objet d'études sérieuses et ont prouvé leur efficacité dans la réduction des symptômes du SII, en particulier au niveau des douleurs abdominales." C'est le cas de la souche "Bifidobacterium Infantis 35624® - disponible en France depuis mars sous le nom d'Alflorex® - qui a démontré une amélioration des symptômes par rapport au placebo."
L'efficacité de cette souche a été largement documentée dans de nombreuses études publiées dans des revues scientifiques reconnues. Ces recherches lui confèrent une légitimité forte. À tel point qu'elle figure dans les recommandations de la Société nationale française de gastro-entérologie (SNFGE) et de la World Gastroenterology Organisation (WGO). Pour conclure, le Pr Sabaté estime qu'il est plus "logique de prescrire des compléments alimentaires ayant prouvé leur efficacité.
Le taux de couverture par frottis a diminué en France entre 2015 et 2016, alors que 3 000 femmes contractent un cancer du col de l'utérus chaque année.
En 2016, dans les Bouches-du-Rhône, seulement 57,28 % des femmes ciblées avaient réalisé un dépistage dans les trois dernières années, loin de l'objectif de 80 % fixé par la loi de santé publique.
Notre rôle est essentiel pour informer de la nécessité d'une réalisation régulière de ce dépistage par un plus grand nombre de femmes.
POPULATION CONCERNÉE : les femmes de 25 à 65 ans, vaccinées ou non contre les HPV.
FRÉQUENCE : tous les 3 ans (après 2 frottis normaux effectués à 1 an d'intervalle).
40 % des femmes ne réalisent pas ou pas assez régulièrement de frottis.
Il s'agit des femmes :
- des jeunes femmes de 25-30 ans ;
- de 50 à 65 ans ;
- des catégories socio-économiques les moins favorisées ;
- admises en ALD ;
- en situation de handicap.
La généralisation de ce programme national, prévue en 2018, concernerait principalement les femmes non dépistées dans les trois ans.
C'est un déséquilibre entre les apports et les pertes hydriques. L'eau de l'organisme n'est pas la seule perturbée. Bien souvent, les sels minéraux le sont également, notamment parce que lorsqu'on transpire (fièvre, activité intense, canicule, etc.), que l'on vomit ou que l'on est sujet aux diarrhées, on perd à la fois de l'eau et des minéraux comme le sodium et le potassium.
Sont principalement touchés les enfants, à l'occasion d'une maladie infantile avec fièvre ou lors d'une exposition solaire (insolation), les seniors en cas de canicule (coup de chaleur), les sportifs de l'été qui compensent mal leurs pertes hydriques et les voyageurs de tous âges.
Quels sont les symptômes de la déshydratation ?
Au début, ce peut être une simple soif. Mais comme les bébés sont incapables de s'exprimer autrement que par des pleurs - pas toujours bien interprétés ! - et que les personnes âgées ne ressentent plus la soif, le risque est grand de passer à côté et de laisser évoluer la déshydratation. Dans ce cas, d'autres signes d'alerte viennent s'y ajouter...
Si la déshydratation n'est pas rapidement corrigée, la sensation de soif devient intense, la production de sueurs et d'urines diminue, la fièvre augmente, le pouls s'accélère, des maux de tête, des vertiges dus à une baisse de la tension artérielle, des nausées et des vomissements surviennent.
Peut-on prévenir la déshydratation ?
Dans toutes les situations à risque de déshydratation, il est possible et même fortement conseillé de tout miser sur la prévention !
En cas de poussée de fièvre : il faut éviter de trop couvrir. Un vêtement léger en coton et un drap (mais pas de couverture) suffisent. On peut aussi donner du paracétamol et surtout, réhydrater en donnant à boire tous les quarts d'heure environ.
Lors d'une séance de sport : il faut bien se réhydrater avant, pendant et après la séance.
En cas de canicule : il faut proposer à boire toutes les 20 minutes environ, soit une eau peu minéralisée pour un nourrisson car ses reins sont immatures, soit de l'eau minérale ou du bouillon de légumes pour un senior. Tout ce petit monde doit rester dans une pièce au frais (volets fermés durant la journée). Porter un simple tee-shirt ample, en coton et de couleur claire. Se rafraîchir plusieurs fois par jour à l'aide d'un brumisateur, d'un gant humide, ou passer carrément sous la douche, mais sans se sécher ensuite. Et ne pas sortir aux heures les plus chaudes de la journée.
Rafraîchir son domicile.
Le diabète, qu'il soit de type 1 ou 2, se manifeste par une élévation anormale du taux de glucose dans le sang, due à une insuffisance ou une mauvaise utilisation de l'insuline. Découvrez les différents types de diabète :
Le diabète de type 2
Aussi appelé diabète gras ou de la maturité, le diabète non insulino-dépendant (DNID) est une maladie métabolique caractérisée par un excès chronique de sucre dans le sang (hyperglycémie).
Le diabète de type 1
Également appelé diabète maigre, le diabète insulinodépendant (DID) représente 10 à 15% des cas de diabète. Il survient le plus souvent chez un sujet non obèse, avant l'âge de 30 ans.
Le diabète de grossesse
Bien que loin d'être anodin, le diabète est la principale complication de la grossesse. Mais pas de panique, les femmes diabétiques peuvent mener à bien une grossesse grâce à un suivi adéquat.
Un cancer colorectal dépisté tôt se soigne mieux. Si vous avez entre 50 et 74 ans, n’hésitez pas à bénéficier gratuitement du test de dépistage.
Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent et la deuxième cause de décès par cancer en France. En général, il survient chez des personnes de plus de 50 ans. Grâce au dépistage et à l'amélioration des traitements, la mortalité décroît. En effet, plus un cancer est diagnostiqué tôt, plus il se soigne facilement, et plus les chances de survie sont importantes.
C'est gratuit : vous n'avez pas de frais à avancer. Votre médecin traitant vous remet gratuitement le test de dépistage. L'analyse de votre test en laboratoire agréé est également prise en charge à 100 % par l'Assurance Maladie.